Ce qui est bien quand on arrive de nuit au bivouac, c’est qu’on a la surprise de découvrir son environnement en sortant de la tente le matin. Enfin je ne devrais pas dire le matin, car je n’ai pas du tout entendu mon réveil, et il est déjà midi lorsque j’émerge ! La forêt épaisse m’a protégé de la chaleur suffocante et de la luminosité qui font normalement effet de deuxième lame pour me sortir du duvet, et je crois que j’avais vraiment accumulé pas mal de fatigue !


Sortir de cette forêt ne sera pas évident, avec encore une pente sablonneuse à négocier à pied. Une fois là-haut sur le plateau agricole, je constate que le thermomètre a encore pris quelques degrés, et je crois bien avoir trop chaud pour la première fois (et donc la dernière) du voyage. La bonne surprise, c’est que les routes sont bordées de pommiers et de poiriers sur l’espace public, parfait pour compléter mon petit dej ! 


J’arrive à Berlin par les champs au Nord-Est, et il me faut pas moins d’1h30 pour relier mon auberge de jeunesse à Charlottenburg, à l’ouest de la ville. 

J’avais ciblé ce quartier par sa proximité avec la gare routière, et car je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir les quartiers Ouest lors de mes précédents séjours ici. Et ça tombe bien, car c’est là qu’habite Germán, un ami argentin avec qui on partagera des bières de fin de voyage et un thali indien qui passeront très bien !